Diab

Diab arrivait au repaire de la Garde Royale.

La Garde Royale. Même cette vieille mégère pas spécialement sociale de prime abord (ce qui ne l'empêchait pas, entendons-nous bien, de tendre la main vers son prochain dès qu'elle le pouvait), avait entendu parler de cette guilde. La forteresse de la Garde Royale, nos grands alliés, et en plus juste dernièrement, ce Gulliver qui, alors qu'ils ne se connaissaient que très peu, venait lui offrir son aide. Et quelle aide !

C'en était trop, il fallait enfin venir voir de quoi il retournait. Sortant de son antre, un geste tendre à son chaudron après un "je reviens bientôt, ne t'en fais pas", elle avait pris le chemin l'amenant à l'entrée de leur demeure.

Bonjour à vous, chevaliers de la Garde, z'avez l'air sympatoche donc j'viens voir c'qui s'passe.

Et oui, Diab, peut être du à son lointain et révolu passé d'exilée , avait un peu du mal à bien se comporter.