Invasion...

Bonjour, voici le RP que j'ai fais pour l'animation d'Halloween:

31 Octobre...
C'est une date importante, la fête des morts...
Je sors de l'auberge de Mérulik quand j'aperçois une curieuse personne. Capuchon noir et cape sombre sont ces accoutrements, son visage est invisible, caché dans la noirceur de son capuchon.
Une aura étrange émane du personnage, une impression de froid saisissante, profonde, terrifiante.
Il murmure des sombres incantations, tout en faisant des signes cabalistiques. Un brouillard lourd envahit la ville.
J'hésite puis décide de passer mon chemin, et me dirige vers Broquir. Quand soudain apparait une mortelle créature, fantomatique, brumeuse. Elle m'adresse la parole avec une voix sifflante:
Vengeaanncceee!!!
Ses yeux noirs, enfoncés me fixent, quand soudain elle me saute dessus! Ses griffes longues et recourbées n'entaillent le bras droit, faisant giclé un flot de sang qui tache ma robe de Lune. Je tente, en vain de me défendre, mais mes frappes restent sans effet sur le corps immatériel de la créature.
Je me met à courir, traversée par une seule pensée:
Fuir!
La créature se lance à ma poursuite, puis s'estompe tout à coup. Des hurlements se font entendre au loin: je ne suis pas la seule a rencontrer ces créatures.
Mon cœur bat à tout rompre, des ombres se déplacent furtivement dans le brouillard, la terreur s'empare de moi, je me dirige, toujours en courant, vers la case de Mérulik, où je pourrais me reposer sans aucuns dangers dans une chambre.
Avec le brouillard, je perds la notion du temps, j'ai l'impression de courir des jours à moins que ce ne soit que quelques minutes...
Je panique, je devrais déjà être arrivée devant la case mais rien, le brouillard à l'air infini, sans fin.
Des voix se font entendre devant moi, des voix stridentes. Je décide de m'approcher, la fuite étant apparemment inutile, puisqu'elles finiront inévitablement par me rattraper. Je distingue enfin des contours de silhouette et découvre...

Des humains, enfin! Et des Royalistes de surcroit! Je les connais déjà , se dressent devant moi Xerinia, et des membres des principales guilde Royaliste de la contrée. Leurs visages sont ensanglantés, leurs yeux hagards...
Xerinia me salut, s'approche de moi, et me demande:
B...Bon... Bonjour Gally! Les as tu rencontrés?
Pendant qu'elle me parle, ses yeux scrutent le brouillard à la recherche d'ombres suspectes. Je lui répond:
Malheureusement oui, elles sont effrayantes, n'est ce pas?
Une d'elles m'a sérieusement amoché le bras, vous n'auriez pas un moine parmi vous?
Xerinia appelle alors Elliana. La moinesse resplendit malgré ses vêtements imbibés de sang. Elle récite précipitamment une formule à voix basse, et sous mes yeux, la blessure se referme lentement...
Merci beaucoup Elliana! Je te revaudrais ça! Enfin si on s'en sort bien sur...
Pas de quoi Gally.
Nous décidons de nous remettre en route, moi, Xerinia, Elliana et les quelques autres Royalistes.
Nous repoussons l'un après l'autre des assauts des créatures. Bientôt la place est jonchée du sang bleu, étrange, des créatures. Mais soudain, un groupe important d'une vingtaine de créatures nous tombent dessus. Nous tentons de les repousser mais elles sont si nombreuses... Des sorts de paralysie fugace jaillissent du brouillard pour les retarder, mais nous sommes obligés de reculer.
Mon sang se glace d'effroi quand j'entends un hurlement d'agonie, celui de Xerinia.
Je m'approche d'elle, les créatures lui ont tailladées le corps, le sang jaillis des multiples blessures, ses yeux s'éteignent...
J'appelle Elliana, mais quand je vois qu'en s'approchant ses yeux s'assombrissent, sachant très bien qu'elle ne pouvait plus rien faire, mon cœur de serre, une détermination froide s'empare de moi, je murmure:
Vous allez me payer...
Je me concentre, fais affluer ma magie jusqu'à mon bâton de Normalité et fais fusé des Boules de Feu sur les créatures. Après mon passage, les créatures s'évanouissent dans les airs les unes après les autres.
Enfin, le soleil perce le brouillard, les créatures prennent fuite.
Les quelques survivants de notre petit groupe et moi observons, dépités, l'état de la ville de Mérulik: le chemin rocailleux zigzaguant entre les maisons est rouge, le sol parait complètement recouvert de cadavres humains. Déjà des groupes s'organisent pour inhumer les défunts.
Nous rentrons dans l'auberge et louons des chambres pour un repos bien mérité.
Cette journée du 31 restera gravée dans tous les esprits comme le jour de l'invasion de Mérulik par les créatures de l'enfer. Un jour de deuil.