Réclamations !

Cartellois(e) Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/12/2007

Salsifis, laisse donc les geraniums en paix veux-tu !
Haaaaaaaann Haaaan Haaaaan
Aïe, mes timpans...
Et ! Pas touche à ma robe non plus...
Quel âne ! Non mais je vous jure, j'aurais du prendre une charrette tirée par des boeufs... au moins elle aurait pu me transporter elle, hein ?
Crétiiiin...

Alors, voyons ça, 4 tonneaux de nos meilleurs crus, si j'en met un de plus, le salsifis sera réduit en purée. S'ils ne sont pas trop nombreux, et surtout si ce ne sont pas des gros soiffards, ça devrait suffir à les saoûler et à sauver ma vie...
Allons-y !

J'ai accroché les tonneaux sur le pauvre petit âne bien maigre, cela forme une jolie montagne d'où seules ses oreilles dépassent.

Je sors du campement, avançant sur le chemin enneigé, me sentant étrangement très seule...

Saalsifiii ?

Je me retourne vers lui, l'air moitié blasé, moitié accusateur, un brin de perplexitude...
Qu'il est mignon, une oreille en avant, l'autre pendante sur le côté, aux portes du campement. Ca lui donne un air encore plus crétin.
Mon petit couilloooooon... c'est affectueux, c'est certainement l'âne le plus intelligent du monde, la preuve !

Salsifi, tulëtyë !

L'elfique a une résonnance si particulière, si profonde, si puissante que l'animal, quelqu'il soit, ne lui résiste pas.
Nous pouvons continuer notre chemin vers les camps ennemis... La prudence est de rigueur !

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Plus tard...

Pieds nus sur la neige, j'avance toujours à la même vitesse, sans pause. L'air est sec, le vent souffle et joue avec ma robe et mes cheveux, tout deux si légers. Ils se soulèvent au même rythme que mes pas.
L'âne suit sans broncher.
Rêves de paix, de bonheur, de l'être aimé... et d'un coup mes pensées sont perturbées, je m'arrête et regarde ma robe, perplexe...
J'ai mis une robe verte... je ne vaux pas mieux que mon âne tiens !
Programme du jour : aller se plaindre chez des royalistes, très bonne idée... et mettre une robe verte histoire de se faire remarquer, c'est encore mieux !

Je reprend ma marche, tranquillement sur ce petit chemin paisible.
Et enfin au loin, là où le gris du ciel se confond avec la pâleur des champs et des arbres recouverts par la neige, se dessine ma destination.

J'entre et me dirige vers une pièce peuplée.

Kséééééé ksééééé kséééééé...
C'est le bruit des cigales qui résonnent à mon entrée dans la salle, silence effrayant...
Un coup de magie et j'envoies les tonneaux se poser devant moi, en "bouclier". Puis je referme la porte, sous leurs regards noirs : les courants d'air froid... ça aime pas.
Je saute sur une table, y déposant de la neige venant de sous mes pieds et du bas de ma robe, elle fond, formant des petites flaques. Et le restant qui commence à fondre et à les rejoindre. Les regards noirs à nouveau... quoi ? je salis ?
Eclaircissons nous la gorge, et parlons habilement avant qu'il nous saute à la gorge.
Hum... hum...

"Chers... chers,
Je ne suis pas invitée, et ce n'est pas grave vu que je m'invite moi-même à votre petite sauterie.
Vous êtes des brutes, et la politesse ne vous connais pas alors j'ai pris l'initiative de moi-même...
Hum... ne me regardez pas comme ça, c'est une boutade !"
J't'en ficherais des boutades en plein chez l'ennemi... tu verras tiens...

"Alors, si je viens ici vous voir, ce n'est pas vraiment un paix, et si je le voulais, je vous tuerais tous, mais passons...
tututut, on ne me contredis pas !
Si je viens donc, ce n'est point pour autre chose que des réclamations !

Je crois savoir, de source sûre et sans trop vouloir m'avancer que vous possédez plusieurs têtes qui m'appartiennent, et j'aimerais vivement les récupérer !!!
Merci de votre attention...

Une tite chopine ?"

Un sourire légèrement forcé, on cache la lueur d'inquiètude et on attend...

Le Prince Laurent avait assisté à l'entrée fracassante de ce drôle de personnage. Il avait l'air assez amusé, mais il restait malgré tout sur ses gardes.

Il dit simplement :

Plusieurs têtes qui t'appartiennent?
Mais de quoi parles-tu?
Pourrais-tu m'en dire plus?

Il lui lança une des belles choppe qu'Archibal venait de forger, et ordonna au tavernier de la remplir de bon vin chaud.

Trop occupé a chercher sa choppe de Bière, Elias ne pris pas garde au vacarme et senti à peine l'éclas de tonneau venant heurter son épaulière

"Ma choppe, ou est-elle encore passée, je la range toujours au même endroit.
Aurais-je été victime d'un odieux larcin?"

Plongé dans la recherche du calice perdu il s'apperçu soudain que tous les regards semblaient poindre vers l'entrée. Il ne fut qu'à moitier surpris par ce qu'il vis. Du peu qu'il savais de cette énigmatique ensorceleuse, il la savais capable d'un pareil coup d'éclat.
D'un oeuil amusé il observa la scène, oubliant pour le coup la perte de sa choppine préfèrée.

"Intrépide sorceresse, descend de ta table et n'ai nul crainte. Si tu viens en paix tu seras bien accueuillie dans notre antre."

Se remettant à chercher en vain sa choppe.

"Pour ce qui est de ma tête, je compte bien la garder. Mais si tu le souhaite nous pourrons nous affronter à nouveau dans des conditions meilleures qu'à notre dernière rencontre."

Commençant à tout retourner autour de lui pour retrouver son précieux.

"Puis-je, en attendant t'offrir un quelconque breuvage?
Je ne saurais te proposer de partager ma choppe, je ne remet pas la main dessus..."

Cartellois(e) Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/12/2007

Enchantée Prince.
Bonjour Elias.
Prince Laurent, je pense que les paroles de votre chevalier ont répondu à vos questions, permettez moi de les esquiver.
Alors...
Bien sûr, je viens en paix... ne serait-ce pour ne pas reperdre une autre tête aujourd'hui. (Remarquez que je n'ai pas besoin de vous pour cela.)
Et puis les tavernes sont des lieux de paix, sans drapeaux, ni couleurs.
J'accepte avec plaisir un coup à boire.
Et servez dans mes tonneaux aussi, ils sont là pour ça...

Pour ce qui est des têtes, je voulais juste récupérer les miennes... pas la vôtre, du moins pas pour le moment, et pas ici.
La magie c'est pratique, on se la fait repousser...
Mais tout de même, je serais bien embêtée qu'elle décore une quelconque taverne... Question d'honneur voyez vous ?

Quel débit de bêtises, pourvu qu'il me donne vite la boisson, que je boive et que jue me taise !

Ramassant négligement un tonnelet n'ayant pas souffert de la fracassante entrée de leur convive et entreprenant de le remplir d'un exquis breuvage.

"Ainsi ce n'est pas ma tête que tu viens quiérir, je suis un peu rassuré. Je n'ai pas pris ta tête par plaisir mais bien parce que tu ne m'en as pas laissé le choix."

Tendant le tonnelet après y avoir bu une lampée pour indiquer clairement qu'elle ne contenais pas de quelconque poison.

"Ta témérité m'amuse et ton courrage m'impressione. Si nos camps ne faisaient pas la guerre alors probablement serions nous amis.
En ce sens je ne saurais te faire l'affront de te refuser ce que tu me réclames. Voilà ta tête, taches de ne pas me la cèder si vite la prochaine fois au risque d'en perdre la boulle."

Retourne à la recherche de sa fichue choppe de Bière...

Cartellois(e) Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/12/2007

Elle attrape la tête, et la range vivement dans son sac, sans trop la regarder, ce n'est pas joli à voir.

Trêve de plaisanteries.
Permettez vous que je reste un peu ici ?
Le voyage a épuisé mon âne. Et puis nous avons des tonneaux à finir que je serais ravis de partager avec tout un chacun.
Ce soir, un verre de l'amitié.
Demain, des têtes tomberont peut-être.

D'ailleurs, j'ai une deuxième tête à récupérer... mais pas ôté par vous cette fois, Chevalier Elias... Elle est peut-être un peu calcinée d'ailleurs...

Des gouttes de sueur sur le front, le Chevalier Archibal était encore dans ces hauts fourneau, à frapper avec rager le métal rouge vifs afin de lui donner tout son éclat et sa robustesse qu'il avais appris d'un grand Chef des mines du nord.

C'est alors , qu'un jeune garçon , entra tout essoufflé et cria :

"Quelqu'un a volé la Chopine de notre Chevalier Elias"

"Que dit tu morveux ? tu est sur de tes mots car il t'en coutera la vie de m'avoir menti"

Prit d'un coup de sang, Archibal laissa bien au chaud son métal , prit sa hache à deux mains et gravis les marches montant de la forge vers la salle commune.

Poussant la porte d'un bon coup d'épaule la porte de l'arrière salle d'une tel violence qu'elle sorti de ces gongs.
Le bruit intance de ce vacarme, fit retombé le tumulte de la salle à l'état de silence.

On pouvais apercevoir le Chevaliler Archibal, le visage noir de la poussière de la forge, mais ces traits de mécontentement se dessinais encore plus.
Sa grande hache entre le mains, on en devinais la circulation de son sang telle étais puissance sa force sur le fuseau.

" Quel est le sot qui ose prendre le fruit de mon labeur offert à l'un de vos Chevaliers"

"Qu'il ose se présenter devant moi que je lui tranche la tête, je fait serment qu'elle tombera d'un coup sans que je ne mis reprenne à deux fois"
"

Le baron Prince Laurent se leva :

" Archibal mon ami, range ta colère,elle n'a pas lieu d'être en cette endroit, nous avons un hôte parmi nous."

"Un hôte Cher Baron, hummm j'en doute par les temps qui court nous avons plus d'ennemi que d'hôte et il faut dire qu'ils ont tendance à ce répandre un peu partout en ce moment"

"Soit, j'ai d'autre chose à faire en ce moment que de me pré lacer devant une chopine. Et je risque fort de m'emporter. Je vous laisse , il me tarde de finir mon armure"

Le chevalier Archibal fit volte face et redescendis dans sa forge.
Nous entendîmes le début d'une phrase dans un grognement .

"Ils viennent maintenant jusque chez nous, c'est un ......."

la fin de la phrase fut inaudible.

Sujet: Re: Réclamations ! Mer 2 Jan 2008 - 17:09

Quel grossier personnage, impolit et désagréable. Il ne me salut même pas et se permet des remarques désobligeantes à mon égar...
Finis ton verre ma vieille, et partons, c'est dangereux de trainer dans le coin.

Amis royalistes,
Deux mots étranges en une même phrase... un oxymore c'est cela ?
Enfin peu importe les couleurs de nos drapeaux, celles-ci se noient et se mélangent dans l'alcool.
Je fus enchantée de passer parmis vous, je vais maintenant repartir auprès des miens.
Je vous invite à passer dans notre taverne autant que vous le souhaiter.
Par contre je ne vous garantis pas, du fait de la décoration morbide, de ne pas tomber sur une tête connue joliment accrochée en ses murs.
A tantôt sur les champs de bataille.

Je sortis de la taverne, laissant les tonneaux, et montrant une dernière ma grâce légendaire.
L'âne m'entendait dehors, cette fois-ci c'est moi qu'il porterait jusqu'au campement des brumeux.
Suivons la brume tranquillement, elle nous protegera des vils et nous guidera chez nous.