Par une après midi pluvieuse, n'y tenant plus je me décidais à sortir de la taverne afin de chercher l'aventure.
Ma côtte de maille cliquetiquais sur mes jambes courtes mais robustes et le contact de ma cuirasse contre le métal émettais de puissants raclement quand je me déplaçais.
Prenant bien soin de garder la main sur la garde de mon épée je m'avançais sans peur vers la terre maudite des esprits prévoyant de pourfendre monstres et ennemis qui se présenteraient sur ma route.
Passant la porte dimensionnelle qui me conduisait j'écarquillais les yeux en appercevant le soleil, je m'était habitué à la magie de ce transport mais gardais toujours un émerveillement à ce brusque changement d'environnement.
Heureux de m'appercevoir que les lieux étaient occupés par trois exilés j'entrepris donc de leur mener combat. Le pauvre archer n'eut pas le temps de souffrir, un puissant coup d'épée lui apporta la mort. Le moine se tenais derrière le lanceur de sort et fut ma seconde cible mais celui-ci choisis de rentrer dans ses pénates.
Me restais donc le lanceur de sorts qui prenais bien soins de rester à distance et je le poursuivis hardement. Les rares coups qui l'attegnirent ne suffisaient pas pour terraser l'ennemi et je finis donc par abandonner ma chasse pour me rabatre sur les monstres qui eux ne fuiraient pas...
Se faisant un mage cartellois rejoignis le champ de bataille que je me chargeais d'attaquer à sont tour mais le bougre tourna en rond pendant de longues minutes sans même m'infliger la moindre attaque.
D'autres renégats des deux allignements arrivaient mais chacun d'entre eux évitait le combat.
Affligé par tant de courrage de la part de mes propres ennemis qui étaient en supperiorité numérique mais refusaient le combat je rentrais dépité à la taverne pour assecher la cave de l'établissement.
Le courrage ne sert à rien lorsqu'on manque d'adversaire...